En Californie, tandis que les stars se disputent les professeurs particuliers, les places dans les studios de yoga à la mode sont comptées et couteuses. En Europe aussi, nous assistons à un nombre croissant d’établissements, d’enseignants et d’élèves. Le yoga est présent sous tant de formes et de disciplines qui le visent. Dans le monde professionnel, il gagne aussi du terrain. La méditation, devenue un incontournable du bien-être, est désormais encouragée et même offerte aux employés dans les grandes entreprises.
De la même manière, la recherche de connaissance, de soi et des autres, au travers de pratiques anciennes s’est fortement développée ces dernières années. Qu’il s’agisse de l’Ennéagramme, aussi utilisé dans les entreprises pour renforcer la cohésion d’équipe, comme de pratiques et rites liés au cycle de la nature.
Comment expliquer cet engouement pour les disciplines et sagesses ancestrales?
La société, dite moderne, ne satisfait-elle plus ? Visiblement elle n’apporte pas les réponses espérées et la question du sens de la croissance économique qu’elle prône brûle les lèvres. Même si la communication et l’accès à l’autre se sont vus facilités par les réseaux sociaux, le lien virtuel n’est pas suffisant et reste éloigné du vivant.
Auprès des grandes civilisations, des sociétés traditionnelles, à différents endroits du globe, nous cherchons l’inspiration. Que pourrions-nous modifier dans notre manière de vivre et de lui donner sens? Que ce soit au travers d’une pratique de yoga, de méditation, de rituels aborigènes, de séjours dans la nature, il est question d’ouvrir de nouvelles portes pour retrouver un sentiment de connexion et de tendre vers un point d’équilibre.
L’asbl Oser l’Être prend un nouvel envol. Elle met à l’honneur ces différentes pratiques pour un retour à l’essentiel, à la connaissance, la relation à soi, à l’autre, et à un mode de vie plus soucieux de la communauté et de la nature.